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Les dirigeants et les cadres sont soumis à des pressions et à un stress toujours plus grand, dans un monde où les risques augmentent, la confiance diminue et les relations humaines évoluent et se distendent. En passant de la macroéconomie à la micro on arrive au niveau du management et de l’individu au travail : force est de constater que cela ne va pas très fort non plus, mais à des degrés variables selon la capacité de chacun à surnager à un moment donné.

La crise à l’échelle individuelle : une confrontation entre une situation et un homme

  • La crise est une confrontation entre l’envie de conserver et la nécessité de changer.

La mort est la plus grande crise que nous redoutons et à laquelle chacun à sa manière se prépare et fait face (ou pas, ce qui est aussi une réponse).
Mais il y en a bien d’autres qui jalonnent le parcours : la naissance, l’enfance, l’adolescence, la quarantaine…

  • Au niveau des entreprises, les crises les plus aiguës concernent, symétriquement avec les hommes, la croissance, la maturité, le renouvellement, la gouvernance avec ses indicateurs spécifiques, les objectifs, les résultats, les licenciements et le rachat ou le dépôt de bilan.
  • Au niveau des dirigeants et des cadres les crises se cumulent (mondiale, économique, sociale et personnelle), compliquent la vision de ce qu’il faut faire et augmentent le stress. Chacun va réagir à sa façon, avec ce qu’il est et ce qu’il est capable de mobiliser comme ressources psychologiques.

Quelques exemples de situations de crise :
Bertrand, 45 ans chef d’entreprise. Très investi professionnellement et socialement dans divers organismes. Son entreprise est en difficulté au moment où son fils doit subir une très lourde intervention et où sa femme a besoin de lui : début de burn-out.
Marie, 38 ans directrice de marketing. Divorcée, 2 enfants. Carrière dynamique, vie de famille et personnelle réduite au mini. Grosse culpabilisation. Ne se sent plus à l’aise nulle part. Doute d’elle-même. N’arrive plus à raisonner…
Thierry, 52 ans responsable d’organisation. Vie centrée à 90 % sur le travail, lequel prend des proportions qu’il ne maîtrise plus (liées au succès de son action), ce qui l’angoisse. Ses enfants, dont il ne s’occupait pas assez,  se rappellent à lui. Sa vie sociale n’existe plus, mangée par le travail et la procrastination. Burn-out d’autant plus sévère qu’il ne voulait pas le voir, ou en parler.
Jacques, 40 ans directeur de business unit. Ancien para, rugbyman, fou de boulot. Un matin s’effondre en pleurs en arrivant au travail. Début de dépression. La famille sacrifiée n’était plus un refuge, le rugby mal géré devenait une source de problèmes et de conflits supplémentaires. L’absence de délégation et le vouloir tout faire l’étouffaient de plus en plus.
Des personnalités très différentes dans des contextes différents mais toujours la même souffrance : le mal-être.
Des symptômes fréquents :

  • Dépendance au téléphone, aux mails,
  • Angoisses, boules dans la gorge, au ventre,
  • Irritabilité, peur du lendemain, de l’autre,
  • Insomnies,
  • Procrastination…

Des signes qui ne trompent pas :

  • Abus de stimulants ou de calmants,
  • Prise de poids,
  • Fatigue,
  • Peu d’envies,
  • Manque d’équilibre entre les activités…

Le psychosomatique joue à plein : « ce que les mots n’expriment pas les maux le font ».

Un accompagnement temporaire pour passer un cap, adapté aux personnes et à leur situation

Le principe de base est que chaque individu possède en lui un potentiel de ressources inexploitées, qu’il suffit souvent de mettre en mouvement pour tout changer. Par exemple avant de me casser un doigt de la main droite, je ne pensais pas être capable de faire autant de choses de la gauche.
À partir de là le rôle du coach est d’amener à prendre du recul, de relativiser et de mettre en perspective les situations. C’est aussi d’aider à la recherche d’autres comportements que ceux que nous avons utilisés spontanément et qui ne fonctionnent pas. Il utilisera (ou non) des outils techniques liés à sa formation et à son expérience qu’il transférera autant que de besoin au coaché. Approche analytique, analyse transactionnelle, PNL…
Cet accompagnement est toujours individuel, respectueux des personnes et de leurs choix.
Dans le tableau qui suit, un peu caricatural (et qui n’est pas un tableau d’aide au diagnostic), j’ai essayé de repérer par décennies professionnelles les grands vécus et l’évolution des demandes. Il est à noter que tout peut aller pour le mieux et que vous naviguez peut-être dans la zone suprême de la pyramide de Maslow. Dans ce cas, l’analyse est sans objet !
Phase
Emotion dominante – Repérer
Coaching de transition – Accompagner
Concepts – Accepter
Objctif poursuivi – Equilibrer
« Production »
Phase

25 – 35 ans : construction

35 – 45 ans : développement ou frustration

45 – 55 ans : maturité ou résignation

+ de 55 ans : changement de vie

Emotion dominante – Repérer

25 – 35 ans : l’envie, la joie

35 – 45 ans : la jalousie, la peur

45 – 55 ans : la peur, le bonheur, la honte

+ de 55 ans : la tristesse, l’espoir, la sérénité

Coaching de transition – Accompagner

25 – 35 ans : accompagner la prise de poste

35 – 45 ans : envies de changement, devenir manager, burnout, postes à hauts potentiels

45 – 55 ans : burnout, outplacement, repositionnement, postes à hauts risques

+ de 55 ans : dépression, préparation à la retraite: postes de sage ou de mentor, voie de garage

Concepts – Accepter

25 – 35 ans : prendre ses cartes, apprendre à jouer

35 – 45 ans : jouer ses cartes, choisir le jeu

45 – 55 ans : faire avec son jeu, apprendre à perdre

+ de 55 ans : fin de la partie : ce n’était qu’un jeu, compter les points

Objctif poursuivi – Equilibrer

25 – 35 ans : prendre du recul, préserver les équilibres

35 – 45 ans : rééquilibrer famille-travail-social, devenir ce que l’on veut, expérimenter le pouvoir

45 – 55 ans : vaincre ses peurs, être ce que l’on est, jouer avec les autres, assumer

+ de 55 ans : bien vivre avec soi-même, construire les années qui viennent 

« Production »

25 – 35 ans : profil pro (type inventaire de personnalité), outil d’analyse (analyse transactionnelle), suivi d’intégration

35 – 45 ans : dossier de recherche d’emploi, outils de changement, calculs de carrière

45 – 55 ans : lettre, CV, fichiers…, entretiens, outils de changement, mentoring

+ de 55 ans : séminaire retour sur soi, préparation à la retraite

Article partenaire,

Par Bruno DECOLASSE – Associé Évolution & Transitions – Coaching professionnel

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